1er décembre : Journée Mondiale de Lutte Contre le SIDA
1981 : quand tout commence
Tout d’abord, rappelons que le SIDA a été identifié en 1981 alors que les rumeurs d’un « Cancer » faisant des ravages commençait sérieusement à inquiéter les autorités sanitaires du monde entier. Une controverse a lieu en 1983 lorsque le Virus est finalement isolé : la paternité de cette avancée dans la recherche dédiée à ce virus est toujours discutée (nous n’y reviendront pas). Cependant, cette découverte a permis d’étudier le Virus et de comprendre ses mécanismes au fil des années d’une recherche constante.
1995 : un nouvel espoir
Jusqu’en 1995 et 1996, les contaminations augmentent et la prévention est pourtant bel et bien propagée. Nous savons comment se transmet le Virus du SIDA, qu’être porteur ne veut pas forcément dire que l’on est malade (séropositif) et dans ces années-là, un premier espoir est né : la Trithérapie. C’est une combinaison de traitements antirétroviraux qui permettent de ralentir et même stopper la propagation du Virus dans le sang : on constatera alors une chute des mortalités mais le combat est loin d’être terminé.
1999 : Onusida
Du nom du rapport de l’ONU quant à l’épidémie de SIDA en cours, celui-ci constate que près de 50 millions de personnes sont infectées par le SIDA depuis le début de l’épidémie, dont 16 millions qui en sont mortes et 12,2 millions rien que pour l’Afrique qui reste le continent le plus touché encore à ce jour.
2001 : Des Antirétroviraux Génériques
Cinq grands laboratoires ont été approchés par l’ONU pour la signature d’un accord permettant de produire des génériques de leurs traitement antirétroviraux : l’accord signé, cela a permis de commencer la production générique dans les pays en voie de développement, et en Afrique notamment.
2012 : le nouvel espoir des thérapies préventives
La PrEP : connaissez-vous ce sigle ? il signifie « Prophylaxie Préexposition » et comme son nom l’indique, il prévient des risques de contamination en cas d’exposition au SIDA. Sous forme de simples comprimés, il permet à toute personne séronégative de se protéger du virus du SIDA… attention seulement à ne pas confondre ce traitement qui se focalise sur le SIDA avec un traitement inexistant qui protègerait de tout : la PrEP protège UNIQUEMENT du SIDA mais pas des infections sexuellement transmissibles autres.
2020 : Les ravages du Covid-19 sur le dépistage
Éclipsé par l’actualité ne mettant en gros titre que le Covid-19 qui reste à ce jour le Virus dont on parle le plus, les autorités ont tout fait pour dépister le plus de personnes possibles pour endiguer la propagation de cette nouvelle pandémie crainte par le monde entier. Les autorités sanitaires ont alors constaté un recul significatif du dépistage du SIDA et s’inquiètent alors des conséquences d’une longue période sans cet acte préventif qui peut encore sauver des vies et des existences.
Après l’exposé succinct de ces différents éléments, il reste à espérer de tout cœur que les grandes puissances mondiales sauront travailler à l’unisson pour aider les pays plus démunis à lutter contre la pandémie de Covid-19 et à l’épidémie de SIDA : nous pourrions ainsi nous prémunir contre d’éventuelles futures pandémies et niveler les moyens d’action dans le monde entier… utopie ? optimisme ? seule l’Histoire nous le dira.