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On vous raconte les Origines de Noël : Episode 1/3

Publié le 30/11/2020

Peu d’entre-nous le savent mais le sapin de Noël et ses boules n’ont pas toujours été les symboles de la fête du même nom et de la nativité. En effet, cet arbre décoré fait partie d’une tradition ancestrale qui remonte à une époque très lointaine, bien avant la naissance de Jésus Christ. On vous en dit plus :

 

Le culte de la nature

Remontons ensemble le temps de 4000 ans, à l’époque des Celtes. Les archéologues et historiens ont trouvé des traces qui relatent le culte de la nature par cette civilisation ancienne. A cette époque, les Celtes fêtaient les solstices et les équinoxes mais aussi les mois lunaires. La nature qui était pour eux mystérieuse et magique, était personnifiée dans différentes civilisations qui avaient élaboré un culte divinatoire à ses éléments.

Dans cet esprit, les Celtes avaient dans leurs traditions une des plus jolies symboliquement : honorer un type d’arbre selon les périodes et les décorer avec des fruits et fleurs que l’on pouvait trouver selon le moment de l’année.

Vous l’aurez compris, le solstice d’hiver était donc l’occasion de mettre l’épicéa à l’honneur : Symboliquement, ce sapin représentait pour les Celtes la promesse que le renouveau du printemps était à venir et que la nature n’était pas morte puisque tous les arbres ont perdu leurs feuilles à l’exception des magnifiques sapins.

 

Le sapin comme survivant

Véritable survivant de l’hiver qui était synonyme de mort, de ténèbres et de manque de nourriture, le Sapin fut rapidement assimilé à l’idée de renouveau et de renaissance. La Nature s’inscrivait alors dans un cycle de Vie succédant à la Mort qui devenait après Renaissance. Les époques passant, le Sapin fut également associé à l’idée de fertilité car étroitement lié au Soleil.

 

 

Le soleil et le sapin

Les Celtes, comme beaucoup de civilisations préhistoriques, avaient compris que les nuits se rallongeaient à mesure que nous nous rapprochions de l’hiver. Le solstice d’hiver est la jour le court de l’année et par conséquent la nuit la plus longue. On fêtait alors le Sapin à l’honneur qui représentait symboliquement la résistance de la nature étroitement liée à la naissance d’un soleil nouveau au lendemain du solstice d’hiver, et qui prendra en intensité de joue en jour.

L’astre du jour fut vénéré tel un Dieu protecteur de la vie, contrairement à la Lune qui était la définition des ténèbres et de la mort.

 

De l’étymologie de Noël

Vous ne le savez peut-être pas, mais l’étymologie du mot « Noël » peut s’interpréter de deux façons.

  • La première et la plus admise nous vient du Latin Natalis faisant référence à la naissance du christ et qui évolua vers le terme Nael de l’ancienne langue française, qui se déforma au cours de l’Histoire en Noël avec l’apparition du tréma au XVIIIème Siècle et par dissimilation.

*Dissimilation : en linguistique, c’est la différenciation phonétique de deux phonèmes identiques ou voisins. Elle s’opère ici par la suppression de la lettre « t » qui laissera place aux deux lettres « a » pour n’en former qu’une. Cette « évolution » donnera naissance au mot « Noël » au cours des siècles passés.

  • La seconde étymologie remontrait à la langue des Celtes qui, comme expliqué plus tôt, vénéraient la renaissance du soleil. Cette renaissance était appelée « Noïo Hel » qui signifie littéralement « nouveau soleil ». La transformation de ces termes est intuitivement reconnaissable du fait de sa phonétique.

Quoiqu’il en soit, pour ces 2 étymologies, la notion de naissance ou renaissance est liée à cet évènement.

 

Du culte Mithra au Christianisme

Avant la naissance de Jésus Christ qui fut le point de départ du Christianisme, la naissance d’un être venant sauver la terre et sa nature existait déjà plus de 6 siècle avant notre ère. C’est le culte de Mithra, Dieu Soleil, qui en est à l’origine, lui-même héritier de différents cultes plus anciens remontant au 6ème millénaire avant la naissance du Christ.

La naissance de ce culte fut constatée dans la région indo-iranienne et plus particulièrement chez les Perses qui relatent le renouveau du soleil invincible – l’astre du jour personnifié par le Dieu Mithra – par sa renaissance sous les traits d’un enfant au fond d’une grotte ornée des symboles du Cancer et du Capricorne représentant les solstices d’été et d’hiver. Mithra était le Dieu incontesté de toutes les religions selon les perses et son culte fut adoptée par les Romains qui célébraient la naissance du Dieu « Sol Invictus », le soleil invincible : c’était alors considéré comme le solstice d’hiver soit le 25 décembre, à contrario avec notre époque qui a prouvé scientifiquement que celui-ci était le 21 décembre.

Enfin, nous savons tous que le christianisme a renversé les cultes qualifiés alors de païens mais toutes les traditions passées furent adaptées au culte de « Dieu le Père » et sa progéniture « Jésus Christ le Sauveur » : les Romains allaient alors convertir les barbares (ou tous ceux n’étant pas Romains) au Christianisme.

Nous vous invitons à consulter la suite des origines de noël racontées dans un second article à venir.

CENTURY 21 – Parlons de Vous, Parlons Biens.

 

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