Les infos positives : Numéro 1 - Electricité ou Hydrogène ?
Si on parlait écologie et économie ?
À l’heure où bon nombre de marques cherchent à redorer leur image en surfant sur la vague verte de l’écologie, l’enjeu premier pour l’industrie fabricant les moyens de locomotion est : le véhicule propre.
Tesla, pionnier dans la fabrication d’automobiles électrique de luxe, met le paquet pour promouvoir ses véhicules utilisant la technologie des accumulateurs (ou batterie). Jusqu’à maintenant, l’inconvénient rencontré par les usagers de ces véhicules était de trouver une borne de recharge à proximité et disponible. Elon MUSK met tout en œuvre pour développer le nombre de stations de rechargement, notamment en europe occidentale : elles poussent comme des champignons !
L’accumulateur n’est pourtant pas une réponse suffisante aux défis de l’écologie que nous devons relever coûte que coûte. Pourquoi ? le coût de production de ces batteries est très important et s’avère presque aussi polluant que la voiture à hydrocarbure. Cependant, son impacte environnementale reste en théorie moins négatif. Reste à résoudre le problème de l’autonomie (483 km en moyenne pour Tesla) et du problème majeur du recyclage de ces accumulateurs.
C’est alors que l’on entend parler de l’hydrogène et de ses vertus :
A la différence de l’accumulateur qu’il faut recharger, l’hydrogène peut maintenant servir à alimenter les piles à combustibles (alter-égo de l’accumulateur rechargeable). Mais comment s’approvisionner en hydrogène ? la solution est le stockage compressé qui permet à un véhicule de faire le plein en 5 minutes seulement ! Autre avantage ? le stockage ! Ça n’a l’air de rien mais nos méthodes de production d’énergie électrique n’ont pas été pensées pour alimenter nos véhicules en plus du reste (villes, habitation, réseaux routiers etc.). De plus, une électricité produite qui n’est pas consommée est une électricité perdue. L’hydrogène a se très gros avantage d’être stockable et, autre avantage qui n’est pas des moindres, permet une autonomie à un véhicule de 600km environ (pour le moment). Enfin, l’élaboration de la motorisation et des piles à combustible s’avère moins impactant pour l’environnement et propose, en théorie, des solutions de recyclage considérables.
Voler à l’hydrogène :
Airbus, fleuron de l’aéronautique made in France, s’est lancé dans la course et considère que d’ici 2035 nous pourrons emprunter un vol commercial moins couteux et à zéro émission ! Pour le moment, le développement se fait sur deux axes parallèles que sont la propulsion par hydrogène et la production de carburants « e-fuels » synthétisés grâce à l’hydrogène et l’utilisation d’énergies renouvelables.
En conclusion, l’écologie est devenue un enjeu économique : nous savons que c’est la loi du marché qui prédomine dans notre model économique… si l’écologie devient « bankable » c’est donc une bonne nouvelle car de riches investisseurs comme Elon MUSK pourront véritablement changer les choses.
Affaire à suivre…